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paul amar

  • Yoann Gillet, de la Touraine à Moati

    Yoann Gillet est rédacteur en chef de la nouvelle émission de Serge Moati. Mais c’est aussi un Tourangeau amoureux de sa Touraine.

    Yoann Gillet, Tours, Touraine, Serge Moatio, Paul Amar, France 5, journaliste

    Dans la série des Tourangeaux qui percent dans les médias, Yoann Gillet, journaliste et fondateur de l'association « Tours Capitale Club », sorte de passerelle à double sens entre Tours et Paris, peut être fier de son parcours. Yoann se plaît à dire que ses collègues parisiens le surnomment « Le Tourangeau ». « Quand j'ai un coup de blues, c'est ici que je viens » sourit-il. Ancien élève de l'IUT de journalisme de Tours, ce jeune homme de 27 ans a fait ses premiers pas à la radio dans l'émission « Les 109 » de Paul Amar. Après avoir obtenu sa licence en radio, Yoann finit parmi les 5 lauréats de la Bourse Lauga, concours radio pour Europe 1. Suite à un rapide passage par France Bleu Touraine, il décroche l'opportunité de travailler à LCI. Par la suite, il intègre l'équipe de Serge Moati, celle qui va suivre de très près les équipes de campagne des différents partis politiques pendant toute la présidentielle… Un millier de cassettes enregistrées, 500 h de tournage… pour au final produire une petite dizaine de films diffusés pendant la campagne présidentielle et jusqu'aux législatives. « Serge Moati m'a donné une vraie direction dans ma manière de penser mon métier. Il a un vrai côté décalé et peu conventionnel », répond-il lorsqu'on lui demande quelle fût la rencontre la plus surprenante de sa jeune carrière. Il entame donc sa 5e année aux côtés de M. Moati, qui à l'occasion a même fait un passage par Tours pour l'association « Tours Capitale Club ». Son conseil pour réussir dans ce milieu ? S'inspirer de ses aînés sans essayer de leur ressembler. « Et fuyez la mass média. Si les autres sont sur le coup c'est qu'on a rien à apporter de plus. »

    Pour ce journaliste qui travaille maintenant à Paris, « le journalisme n'est pas le même qu'en Province ». « Paris est à la fois très ouvert et très fermé » affirme-t-il. Si professionnellement, Yoann est conscient que d'avantage d'opportunités s'offrent à lui dans la capitale, il n'en oublie pas pour autant ce qu'il doit à la Touraine et se voit revenir ici dans une dizaine d'années. « Je ne peux réussir à Paris que parce que j'ai Tours », affirme-t-il avec conviction. Sa région, Yoann Gillet la porte en étendard ! Il va même jusqu'à citer Balzac (« Ne me demandez pas pourquoi j'aime la Touraine […] je l'aime moins que je ne vous aime mais sans la Touraine peut-être ne vivrais-je plus. »). Pas de doutes, Yoann est un enfant du pays…

     Lina Bensenouci