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art oratoire

  • Le coffre des mots a délivré ses secrets

    Les enfants vident le coffre des mots.

    Par Pierre COTTU

    L’événement qui met à l’honneur les arts oratoires s’est déroulé vendredi 16 et samedi 17 mai 2025 à Vouvray. Le thème de cette année : la liberté ! Les habitants et les passants sont invités à déposer leurs vers et leur prose dans le coffre des mots.

    L’idée de cet événement est née il y a trois ans, lorsque la commune de Vouvray a fait l’acquisition de la sculpture réalisée par HL Bergey, « le Grand Éloquent ». Yohann Gillet, journaliste-réalisateur, président de la société de formation à l’éloquence Epsilon, vouvrillon de cœur, a proposé à Brigitte Pineau, maire et Nathalie Même, adjointe à la vie locale et associative et aux affaires culturelles, d’aller plus loin et de créer un coffre des mots pour recueillir les textes, les pensées poétiques des habitants et des gens de passage, pour garder le témoignage d’une époque, de ses états d’âme et surtout de permettre à chacune et chacun, notamment aux plus jeunes, de retrouver loin des écrans, le goût des mots et des arts oratoires.

    Ils décidèrent alors ensemble qu’un événement devrait venir célébrer ces textes et les immortaliser, en y associant les écoles de la ville. La commune de Vouvray a fait construire le coffre des mots, une grosse boîte aux lettres de couleur rouille sur pied, inaugurée le 30 octobre 2022, et en créant l’événement « Vouvray, l’éloquente ! ».

    Une petite capitale des arts oratoires

    C’est un moment de fête, poétique et républicaine, qui veut créer des ponts entre les citoyens, entre les générations autour des mots, de leur beauté et de la liberté d’expression, à l’heure où gronde le monde. Depuis deux jours et jusqu’à dimanche 18 mai 13 h, Vouvray devient une petite capitale des arts oratoires. Avec un thème qui claque comme un drapeau au vent, un mot qui fait danser les esprits, un mot qu’on ne met pas en cage, surtout pas ici, liberté !

    Aujourd’hui dimanche à 11 h, remise des prix, concert des Barons du Bayou et verre de l’amitié, clôturant le festival à 13 h.
  • "L’art oratoire : un pouvoir réservé à une élite ?" Retrouvez mon intervention sur Radio France Internationale (RFI)

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  • Procès Pierre-Napoléon Bonaparte : le public a délibéré

    Lors de la reconstitution du procès, Maître Demange, joué par Quentin Gentilhomme, prêt à en découdre avec la partie adverse.

    Lors de la reconstitution du procès, Maître Demange, joué par Quentin Gentilhomme, prêt à en découdre avec la partie adverse.
    © (Photo NR)

    La Nouvelle République
    Par AURIANE LATREMOLIEREPublié le

    Samedi 2 octobre, au palais de justice se jouait un drôle de procès. À la barre : Pierre-Napoléon Bonaparte, jugé par le public tourangeau pour le meurtre de Victor Noir.

     
     
    Pierre-Napoléon Bonaparte, né à Rome le 11 octobre 1815, vous êtes accusé du meurtre du journaliste Victor Noir, de son vrai nom Yvan Salmon, énonce le président Justin Glandaz, joué par Jean-Michel Sieklucki.
    Autour de lui, vingt-sept autres comédiens et avocats venus faire revivre le procès historique qui s’est tenu en mars 1870 devant la Haute cour de justice délocalisée pour la circonstance à Tours. À cette époque, le cousin de Napoléon III est jugé pour avoir tué le journaliste de La Marseillaise.
    « Un corse t’a frappé, en corse j’agirai » Ainsi, 150 ans plus tard, à l’initiative des Archives départementales d’Indre-et-Loire, en partenariat avec l’Université de Tours, l’Ordre des Avocats de Tours et l’Intime Compagnie, la salle des assises du palais de justice de Tours s’est à nouveau remplie d’une centaine de personnes. Dans ce décor exceptionnel résonnait le fracas des mots : « Un corse t’a frappé, en corse j’agirai », déclarait durant sa plaidoirie maître Laurier, jouée par Vincent Cottereau. Parfois les éclats de rires du public adoucissaient l’atmosphère : « Êtes-vous parent de l’accusé ? », questionnait le président. « Madame Laëtitia Bonaparte a eu tellement d’amants que je ne sais… », ironisait le témoin Paschal Grousset, joué par Yoann Gillet.
    Durant deux heures, le public a ainsi dû se faire une idée pour répondre à la question : le prince Pierre-Napoléon Bonaparte doit-il être acquitté ? Pas d’inquiétudes, les avocats de la défense et des parties civiles étaient là pour le guider par leurs questions et par la restitution des faits. Mais aussi par l’appel à la barre d’experts, comme Ambroise Tardieu, joué par Gilles Michaud, médecin légiste : « La balle n’a pas produit de coloration de la peau. Ainsi le tir s’est fait à plus d’un mètre. »
    Un épisode d’histoire Mais ne vous y trompez pas, cette reconstitution s’appuie sur de véritables faits. Aidés par un conseiller historique, Éric Labayle, et un conseiller journalistique François Bluteau, le spectacle retrace une partie de l’histoire tourangelle. De fait, en guise de didascalies, l’huissier joué par Claude Gallou introduisait des notes historiques pour aiguiller le public.
    Ainsi, nous apprenons que l’avocat de la défense, Maître Demange, joué par Quentin Gentilhomme, fut l’avocat d’Alfred Dreyfus lors du procès devant le premier conseil de guerre en 1894.
    Prochaines dates : le 19 octobre, à 20 h 30 à l’Escale, à Saint-Cyr- sur-Loire ; le 27 novembre, à l’Espace Malraux, à Joué- lès-Tours ; le 28 novembre à l’In’Ox, à Langeais. Renseignements et réservations : 06.86.95.67.02, ou intime.cie@gmail.com.
  • Charlie hebdo : mon témoignage dans la Nouvelle République

    Yoann Gillet, journaliste tourangeau : « J’ai vite compris que c’était chez Charlie Hebdo »

    Publié le

    Journaliste, réalisateur, aujourd’hui revenu à Tours où il a créé la société Upsilon, qui enseigne l’art de l’éloquence, Yoann Gillet tournait un documentaire avec Serge Moati sur le ministère de l’Intérieur quand s’est produite l’attaque dans les locaux de Charlie Hebdo.

    Journaliste, réalisateur, aujourd’hui revenu à Tours où il a créé la société Upsilon, qui enseigne l’art de l’éloquence, Yoann Gillet tournait un documentaire avec Serge Moati sur le ministère de l’Intérieur quand s’est produite l’attaque dans les locaux de Charlie Hebdo.
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    Yoann Gillet, journaliste tourangeau : « J’ai vite compris que c’était chez Charlie Hebdo »

    Publié le

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    © Photo NR

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