UA-89433682-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Art oratoire - Eloquence - Page 2

  • [CITERADIO] – Yoann Gillet et l’importance de l’éloquence pour les citoyens

    [CITERADIO] – Yoann Gillet et l’importance de l’éloquence pour les citoyens – 28/02/2022

    Slider site CITERADIO (11)

    [CITERADIO] – Yoann Gillet et l’importance de l’éloquence pour les citoyens – 28/02/2022

    Cliquez-ici pour écouter l'interview

    Pour la 15ème édition des Assises Internationales du Journalisme, dont le thème est “Journalisme & Politique”, CITERADIO est allée à la rencontre de Yoann Gillet. Le journaliste politique, réalisateur, producteur mais aussi fondateur d’Upsilon, une société de communication orale, d’éloquence et de rhétorique, a répondu à nos questions sur l’importance pour les citoyens de s’emparer des enjeux de l’éloquence ainsi que sur sa vision du journalisme. Pour lui, “le journaliste est celui qui prend le temps que les autres n’ont pas”.

     

    Quentin Cillard

     

     

  • Et si les Tourangeaux désignaient leur Marianne ? (Article de la Nouvelle République)

    La Table des citoyens organise des cafés-débats autour de la citoyenneté, « pour offrir un espace de démocratie réelle à la population et redonner aux bistrots leur vocation d’agora ».

    La Table des citoyens organise des cafés-débats autour de la citoyenneté, « pour offrir un espace de démocratie réelle à la population et redonner aux bistrots leur vocation d’agora ».
    © Photo NR

     

    En cette année d’élections, l’association locale La Table des citoyens lance une consultation pour désigner la Marianne des Tourangeaux pour 2022.

    La Table des citoyens a été fondée l’été dernier, par deux Tourangeaux : Maxime Marco, ancien président de l’association Tours éloquence, et Yoann Gillet, journaliste, auteur-réalisateur, producteur et aussi formateur en éloquence au sein de sa société Upsilon qu’il a créée à Tours.

    Cette association, qui se veut « apolitique, ouverte à tous », organise deux fois par mois des débats autour de la citoyenneté. Les rencontres ont lieu à l’étage du Continental, la brasserie de la place Jean-Jaurès. « Nous pensons que l’éloquence est un outil citoyen. Qu’importe le style de chacun, qu’il soit discret ou lyrique, ce qui compte, c’est que les gens s’expriment, que la parole se libère, que les idées se confrontent. »

    C’est dans le même état d’esprit que Maxime et Yoann interviennent régulièrement dans les écoles pour sensibiliser les plus jeunes à l’importance du débat public et à l’exercice de la citoyenneté.
    Joséphine Baker, Simone Veil, Lucie Aubrac… Au cours d’un de ces moments d’échange, des Tourangeaux anonymes ont plaidé pour la personnalité qui incarnerait le mieux Marianne, selon eux, en cette année d’élections.

    Joséphine Baker, Françoise Giroud, Lucie Aubrac, Simone Veil, Laëtitia Milot… Quelques noms connus ont surgi de ces discours. « Comme pour rappeler que le visage de Marianne devrait être celui de toutes les femmes, d’où qu’elles viennent, quelles qu’elles soient, tant qu’elles sourient aux valeurs fondamentales de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et de la laïcité. Et si Marianne est le visage de la République, l’éloquence est l’étendard de la citoyenneté », souligne Yoann Gillet.

    Lequel voudrait lancer une consultation auprès des Tourangeaux pour qu’ils désignent la Marianne de leur cœur pour 2022.
    Une soirée publique avec Wendy Bouchard et Pierre Bonte « La Table des citoyens sollicitera un sculpteur local pour donner vie à cette Marianne des Tourangeaux », indique Yoann Gillet qui ambitionne aussi d’organiser un rendez-vous public, pour présenter aux Tourangeaux leur Marianne.

    Une soirée à laquelle il a déjà convié deux de ses amis : les journalistes Pierre Bonte, grand collectionneur de bustes et d’effigies de Marianne, et Wendy Bouchard, qui anime l’émission Ma France chaque jour sur France Bleu.

    Article de Pascal Landré

    Cliquez ici pour retrouver l'article sur le site de La Nouvelle République

  • Procès Pierre-Napoléon Bonaparte : le public a délibéré

    Lors de la reconstitution du procès, Maître Demange, joué par Quentin Gentilhomme, prêt à en découdre avec la partie adverse.

    Lors de la reconstitution du procès, Maître Demange, joué par Quentin Gentilhomme, prêt à en découdre avec la partie adverse.
    © (Photo NR)

    La Nouvelle République
    Par AURIANE LATREMOLIEREPublié le

    Samedi 2 octobre, au palais de justice se jouait un drôle de procès. À la barre : Pierre-Napoléon Bonaparte, jugé par le public tourangeau pour le meurtre de Victor Noir.

     
     
    Pierre-Napoléon Bonaparte, né à Rome le 11 octobre 1815, vous êtes accusé du meurtre du journaliste Victor Noir, de son vrai nom Yvan Salmon, énonce le président Justin Glandaz, joué par Jean-Michel Sieklucki.
    Autour de lui, vingt-sept autres comédiens et avocats venus faire revivre le procès historique qui s’est tenu en mars 1870 devant la Haute cour de justice délocalisée pour la circonstance à Tours. À cette époque, le cousin de Napoléon III est jugé pour avoir tué le journaliste de La Marseillaise.
    « Un corse t’a frappé, en corse j’agirai » Ainsi, 150 ans plus tard, à l’initiative des Archives départementales d’Indre-et-Loire, en partenariat avec l’Université de Tours, l’Ordre des Avocats de Tours et l’Intime Compagnie, la salle des assises du palais de justice de Tours s’est à nouveau remplie d’une centaine de personnes. Dans ce décor exceptionnel résonnait le fracas des mots : « Un corse t’a frappé, en corse j’agirai », déclarait durant sa plaidoirie maître Laurier, jouée par Vincent Cottereau. Parfois les éclats de rires du public adoucissaient l’atmosphère : « Êtes-vous parent de l’accusé ? », questionnait le président. « Madame Laëtitia Bonaparte a eu tellement d’amants que je ne sais… », ironisait le témoin Paschal Grousset, joué par Yoann Gillet.
    Durant deux heures, le public a ainsi dû se faire une idée pour répondre à la question : le prince Pierre-Napoléon Bonaparte doit-il être acquitté ? Pas d’inquiétudes, les avocats de la défense et des parties civiles étaient là pour le guider par leurs questions et par la restitution des faits. Mais aussi par l’appel à la barre d’experts, comme Ambroise Tardieu, joué par Gilles Michaud, médecin légiste : « La balle n’a pas produit de coloration de la peau. Ainsi le tir s’est fait à plus d’un mètre. »
    Un épisode d’histoire Mais ne vous y trompez pas, cette reconstitution s’appuie sur de véritables faits. Aidés par un conseiller historique, Éric Labayle, et un conseiller journalistique François Bluteau, le spectacle retrace une partie de l’histoire tourangelle. De fait, en guise de didascalies, l’huissier joué par Claude Gallou introduisait des notes historiques pour aiguiller le public.
    Ainsi, nous apprenons que l’avocat de la défense, Maître Demange, joué par Quentin Gentilhomme, fut l’avocat d’Alfred Dreyfus lors du procès devant le premier conseil de guerre en 1894.
    Prochaines dates : le 19 octobre, à 20 h 30 à l’Escale, à Saint-Cyr- sur-Loire ; le 27 novembre, à l’Espace Malraux, à Joué- lès-Tours ; le 28 novembre à l’In’Ox, à Langeais. Renseignements et réservations : 06.86.95.67.02, ou intime.cie@gmail.com.
  • Concours d’éloquence à Tours : de futurs ténors du barreau parmi les candidats ?

    Ils étaient 42 étudiants venus de toutes les disciplines au départ, mais six étudiants en droit pour la finale de samedi.

    Ils étaient 42 étudiants venus de toutes les disciplines au départ, mais six étudiants en droit pour la finale de samedi.
    © (Photos NR)

    La Nouvelle République
    Par Pascal LANDREPublié le

    Organisé par les étudiants en droit de Tours, le concours d’éloquence Hermès opposait hier six étudiants (tous en droit) dans une finale âprement disputée.

    Savoir parler en public, captiver et convaincre son auditoire. Tout cela requiert une maîtrise évidente de l’art oratoire. Les apprentis juristes de la fac de droit le savent bien, particulièrement ces jeunes étudiants qui se rêvent peut-être déjà en futurs ténors des prétoires.

    Depuis sept ans, la fac du campus des Deux-Lions leur donne la possibilité d’exprimer leurs talents avec le concours d’éloquence Hermès. Mais cette année, la compétition s’est ouverte à tous les étudiants, quels qu’ils soient. Des 42 concurrents, six sont arrivés en finale. Elle se jouait hier, dans le grand amphi A, pour l’ultime épreuve. Et hasard ou pas, ce sont six élèves de droit qui ont été retenus au vu des précédentes épreuves que jugeaient des enseignants, des professionnels du langage.
    « L’éloquence ce n’est pas la grandiloquence… » Face à un public d’élèves, de parents et de professeurs, et à un jury de pros de l’expression, Quentin, Héloïse, Paul, Maximilien, Axelle et Emmanuel ont tout donné pour convaincre. Et ce n’était pas là chose aisée, de briller en dix minutes, surtout quand le tirage au sort vous attribuait comme sujet existentiel « Pain au chocolat ou chocolatine ? » C’est la jeune Héloïse qui s’est frottée à cet épineux dilemme. Quentin avait tiré le sujet le plus grave : « Qui veut la paix prépare la guerre ? » ; Paul devait nous persuader que le hasard fait parfois souvent bien les choses, Axelle dissertait sur la liberté d’expression, tandis que Maximilien devait répondre à cette question bizarre : « Y a t-il de bonnes ou de mauvaises intentions ? » Pas vraiment plus simple la tâche d’Emmanuel qui avait eu quelques jours pour plancher sur celle-ci : « Toute question ne mérite-t-elle pas réponse ? » Hum, hum…

    Ce sont cinq élèves du Master 2 de droit privé, Cécile, Claire, Jade, Manon et Gabrielle, qui avaient organisé et mis en scène ce concours, en s’assurant la participation d’un éminent jury composé du doyen de la fac, de deux journalistes, d’un magistrat de la Cour de cassation et d’un doctorant en droit.

    Un jury qui notait l’aisance verbale, la diction, la force de persuasion, l’occupation de l’espace, et bien sûr la qualité même de l’exposé. « L’éloquence, ce n’est pas la grandiloquence, c’est la capacité à donner vie et sens à ce qu’on raconte à un public », soulignait Yoann Gillet, journaliste et formateur à l’art oratoire.

    Samedi, les ténors du barreau en herbe devaient aussi composer avec une difficulté supplémentaire : être parfaitement audible et compréhensible avec un masque sur la bouche.

    Axelle Fesneau, la gagnante

    Au terme des prestations des six concurrents, c’est Axelle Fesneau, étudiante en L3 de droit, qui a remporté l’épreuve avec brio, en obtenant le double vote du jury et celui du public. L’étudiante a gagné deux places pour le spa du château d’Artigny, qui, en raison du contexte sanitaire, n’a pu accueillir cette finale comme c’était d’abord prévu.